AI - EDITION BERLIN
Wuh.ey - « Kurudi kwa Neema »
Wuh.ey - « Kurudi kwa Neema »
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De la série : Fusion africaine
Papier : Impression d'archives Hahnemühle Fine Art
Taille de la feuille : 60 × 60 cm
Année : Édition de 2025
Édition : 3 + 1 AP
Wuh.ey – « Kurudi kwa Neema »
Assise dans l'élégance décontractée d'une vieille voiture, une femme semble hors du temps – ou très en avance sur son temps. Son corps s'exprime par des gestes cinématographiques, son regard par le langage des reines. Deux compagnes l'entourent, leurs visages masqués par des étoiles dorées – symboles de gloire, de projection, et peut-être aussi de l'oubli derrière le glamour.
« Kurudi kwa Neema » est un tableau sur la représentation et l'affirmation de soi. La femme qui en est le centre n'est pas seulement belle, elle est consciente. Sa posture, ses vêtements, sa confiance en elle, refusent toute réduction. Elle incarne la dignité d'une esthétique qui refuse d'être récupérée par le regard colonial ou le spectacle médiatique.
Les étoiles dorées, masques ironiques de la célébrité, transforment leurs compagnons en archétypes de l'invisibilité : des êtres célébrés par le système, mais jamais reconnus. Le langage visuel précis de Wuh.ey se déploie entre glamour et vide, entre pop et mythe. Il chorégraphie l'identité comme un jeu entre visibilité et mystère.
La voiture, mi-scène, mi-relique, devient une capsule de mémoire collective. Ici, Hollywood et Lagos, élégance et résistance, histoire et style fusionnent. La scène donne l'impression qu'une Nouvelle Vague africaine a pris le contrôle de l'image.
Wuh.ey montre que la beauté n'est pas un ornement, mais une résistance. Neema, dit cette œuvre, ne revient pas ; elle n'est jamais partie. Elle restait assise à l'arrière de la voiture, attendant que nous apprenions à regarder à nouveau.
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