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AI - EDITION BERLIN

Wuh.ey - « Maji ya Kwanza »

Wuh.ey - « Maji ya Kwanza »

Prix habituel €900,00 EUR
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Promotion Épuisé
Taxes incluses. Frais d'expédition calculés à l'étape de paiement.

De la série : Fusion africaine
Papier : Impression d'archives Hahnemühle Fine Art
Taille de la feuille : 60 × 60 cm
Année : Édition de 2025
Édition : 3 + 1 AP


Wuh.ey – « Maji ya Kwanza »

Une silhouette se tient debout, l'eau jusqu'à la poitrine. Des dizaines de machines à laver sont alignées autour d'elle, tels des autels modernes dédiés à la pureté. Sur sa tête, elle porte une couronne de coquillages et de paille tressée, le visage dissimulé par un masque doré. « Maji ya Kwanza » – la première eau – est une image de purification, de souvenir et du paradoxe du progrès.

L'eau, autrefois élément originel, est ici à la fois corrompue et sacrée. Elle reflète non seulement le ciel, mais aussi la condition d'un monde qui tente de se purifier. Entre poisson et machine, rituel et déchet, humain et symbole, un nouvel équilibre émerge : le sacré à l'ère de l'industrialisation.

Wuh.ey transforme le corps en un pont entre deux systèmes de signification. Les machines à laver, symboles de la pureté moderne, se dressent là, telles des vases sacrificiels du capitalisme. La figure masquée, quant à elle, porte le souvenir d'une conception plus ancienne de la purification : spirituelle, et non hygiénique.

Les coquillages qui entourent sa tête évoquent Yemoja, la déesse de l'eau, protectrice des mères et des mers. Mais dans cette vision urbaine, Yemoja n'est plus une divinité lointaine : elle est présente, au cœur de la ville, entourée de déchets, de beauté et de contradictions.

« Maji ya Kwanza » est une parabole sur la transformation. L'œuvre s'interroge sur ce que nous souhaitons purifier : le monde ou notre conscience ? Et que reste-t-il lorsque la spiritualité se transforme en esthétique consumériste ?

Wuh.ey répond avec une image silencieuse et puissante : La déesse ne surgit pas de la mer, elle surgit de la machine.

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